Institut du Patrimoine dans les médias

Avis d’expert : Art et gestion de Patrimoine

Qui est Arnaud Dubois ?

Diplômé en Histoire de l’art, marché de l’art et gestion de patrimoine, Arnaud Dubois a passé plusieurs années au sein de prestigieuses galeries d’art contemporain et sociétés de ventes aux enchères internationales avant de fonder IP ART, société spécialisée en gestion de patrimoine artistique. Arnaud Dubois répond aux différents besoins des particuliers et professionnels qui souhaitent se constituer un patrimoine artistique en conjuguant placement et passion.

Présentez-nous votre société

IP Art est une société indépendante spécialisée dans la gestion de patrimoine artistique. Accompagné d’une équipe confirmée, notre activité consiste à constituer, optimiser et transmettre le patrimoine artistique de nos clients particuliers et professionnels, en inscrivant cette démarche dans une gestion de patrimoine globale. Notre accompagnement va de l’audit patrimonial artistique (estimation, authentification…) jusqu’au conseil à l’acquisition et l’organisation de la vente en passant par l’optimisation fiscale ou successorale.

Quelle est la pertinence des œuvres dans un patrimoine privé ?

Les œuvres d’art constituent une classe d’actifs à part entière, bénéficient d’une fiscalité très favorable et demeurent un placement financier pertinent dans une démarche de diversification patrimoniale.

En cas de revente le contribuable dispose d’un régime fiscal extrêmement souple. Ce dernier a le choix entre le régime général, un prélèvement de 34,5 % de la plus-value réalisée accompagné d’une exonération de 5 % par an après la seconde année de détention et la taxe forfaitaire à hauteur de 6,5 % du montant total de la vente. De plus, les œuvres d’art ne sont pas assujetties à l’ISF et le montant total de leur acquisition sort intégralement de l’impôt.
Il est important également de noter qu’à la différence des marchés financiers ou immobiliers, les variations macroéconomiques n’affectent que très peu le marché de l’art qui est décorellé des actifs traditionnels. A ce titre, les œuvres d’art demeurent une niche fiscale exceptionnelle et un excellent moyen de diversifier son patrimoine.

Comment intervenir sereinement sur la marché de l’art ?

L’intérêt d’un placement en art se mesure à l’aune de trois critères : la liquidité, la sécurité, et la performance. La liquidité est l’outil de mesure nous permettant d’évaluer la rapidité de revente de la pièce ; la sécurité sera envisagée par la qualité de l’œuvre et l’importance de l’artiste ; et la performance sera déterminée quant à elle par la plus-value dégagée lors de la revente de l’œuvre. Un investisseur qui souhaiterait intervenir sereinement sur ce marché minimisera son risque en évitant d’agir en spéculateur et cherchera à battre le marché à l’achat c’est-à-dire en achetant des œuvres en deçà de leur valeur de transaction habituelle sur le marché de l’art. L’idéal pour un investisseur serait d’acquérir des œuvres sous-valorisées d’artistes dont la cote est à la hausse.

Cyril Jarnias

02 août 2014

Investir dans l’art, un placement à part entière

Les oeuvres d’art constituent une classe d’actifs à part entière, bénéficient d’une fiscalité très favorable et demeurent un placement financier pertinent. dans une démarche de diversification patrimoniale.

Argent & Patrimoine

02 juillet 2014

Quelle place occupent les oeuvres d’art au sein du patrimoine ? 

La croissance insolente du marché de l’art qui s’établit sur deux chiffres n’a jamais rendu la question de la rentabilité des œuvres d’art aussi légitime. Collectionneurs et investisseurs se rencontrent sur ce marché atypique et prestigieux : un remède contre la crise !

Gestion de Fortune

03 juin 2014

Art Basel, le rendez-vous majeur de l’art contemporain 

Arnaud Dubois, responsable placements art moderne et contemporain à l’Institut du Patrimoine

Du 18 au 22 juin, se tient à Bâle pour sa quarante-cinquième année consécutive le plus important événement artistique de l’année.

Art Basel 45 est la plus grande foire d’art contemporain du monde. Elle accueille quelques 70.000 visiteurs venus rencontrer 235 galeries provenant de 5 continents.

L’excellence est probablement ce qui définit le mieux la foire suisse. Excellence de sa programmation et excellence des oeuvres présentées. Les investisseurs/collectionneurs viennent du monde entier pour s’offrir des chefs d’oeuvres qu’ils payent souvent au prix fort.

Le prix souvent élevé du chef d’oeuvre se justifie parce que celui-ci singulier et indivisible est irremplaçable. A la non substituabilité des oeuvres vient s’ajouter les notions de raretés et de raréfaction. D’abord parce que les oeuvres d’art ne sont pas physiquement impérissable. Ensuite, il faut compter sur le capital artistique gelé par les musées en devenant patrimoine national, celles-ci sont définitivement retirées du marché de l’art.

Une oeuvre d’art unique confère en apparence une situation de monopole à son propriétaire. Cependant les études de Chamberlain nous rappellent qu’une oeuvre peut être substituable à une autre. Un acquéreur motivé par le prestige ou l’investissement réduit l’oeuvre d’art à un usage et réintroduit des éléments de concurrence au sein d’une situation en apparence monopolistique. Le degré de substituabilité de l’offre va décroissant à mesure que l’on s’approche de l’excellence artistique et de la rareté extrême.

Dans un marché de l’art classé où règne la notion de monopole, où les oeuvres occupent une place prépondérante dans l’histoire de l’art, alors le propriétaire se retrouve dans un cas idéal de limitation de l’offre et par conséquent de monopole.

L’acquisition de chefs-d’oeuvre est un excellent moyen pour celui qui le peut, d’intervenir sur le marché de l’art. En minimisant le risque de la réévaluation des valeurs artistiques, les acquéreurs se placent dans une situation de monopole et peuvent justifier le prix qu’ils souhaitent en cas de revente.

Il est parfois plus raisonnable d’investir dans un chef d’oeuvre payée au prix fort plutôt que dans des oeuvres de moyenne qualité.

Le 12 novembre 2013, Christie’s dispersait une pluie de chef-d’oeuvre. Parmi elle, Conversation avec Lucian Freud, un triptyque de Francis Bacon vendu pour quelques 145 millions de dollars. Un prix en apparence exorbitant qui pourrait en réalité s’avérer une très bonne affaire.

Le CV de Arnaud Dubois
Responsable placements art moderne et contemporain, Institut du Patrimoine

Après plusieurs années passées au sein de prestigieuses galeries d’art contemporain et sociétés de ventes aux enchères internationales, Arnaud Dubois est aujourd’hui responsable des placements en art moderne et contemporain au sein de l’Institut du Patrimoine. Conseiller en gestion de patrimoines artistiques, il répond aux différents besoins des particuliers et professionnels qui souhaitent se constituer un patrimoine artistique en vue d’une diversification patrimoniale.

Boursier.com

01 juin 2014

Les oeuvres d’art doivent être considérées comme un actif à part entière

Arnaud Dubois, responsable du service art de l’institut du patrimoine répond aux questions de la rédaction sur le thème de l’investissement dans l’art.

Décideurs. Qu’est-ce qui fait l’attractivité du marché de l’art aujourd’hui ?

Arnaud Dubois. Le marché de l’art dispose de nombreux atouts qui séduisent de plus en plus d’investisseurs particuliers. D’abord, parce que le marché de l’art est décorrélé des actifs traditionnels. Les variations macroéconomiques liées aux marchés financiers ou immobiliers n’affectent que très peu voir pas du tout le marché de l’art. Les œuvres d’art deviennent ainsi un excellent moyen de diversifier son patrimoine. Ensuite, le marché de l’art bénéficie d’une fiscalité particulièrement attrayante qui en fait une véritable niche fiscale. Précisons tout de même que lorsque l’on envisage les œuvres d’art comme un placement, le choix de l’œuvre doit être décorélé de toute considération de plaisir. Une alternative est possible, conjuguer placement et passion, c’est souvent le choix des collectionneurs.

Décideurs. Quel est le retour sur investissement à attendre lorsqu’on investit dans le marché de l’art ?

A. D. « La vente se fait à l’achat » affirmait justement Warren Buffet. Nous pensons qu’il n’existe que deux manières de générer de la plus-value sur ce marché. La première en spéculant, c’est-à-dire en achetant les œuvres d’un artiste en espérant que sa cote grimpe avec le temps. La seconde en battant le marché, c’est-à-dire en achetant plus bas que la cote actuelle de l’artiste. Stricto sensu on peut quantifier la qualité d’un investissement selon trois critères : la sécurité, la liquidité et la performance. Pour le compte de nos clients, notre objectif est donc de trouver, et par la suite de revendre, des œuvres d’artistes internationaux dont le prix est sous-valorisé et dont la cote est globalement à la hausse. Ceci qui nous permet de remplir les trois critères relatifs à n’importe quel investissement. L’immense majorité de nos clients revendent leurs œuvres dans l’année suivant leurs acquisitions avec des plus-values nettes d’impôts et de frais de gestion avoisinant les 15 %.

Décideurs. Quel est le poids de la fiscalité sur les œuvres d’art pour les particuliers ? Pour les entreprises ?

A. D. L’investissement dans l’art bénéficie encore d’un régime fiscal extrêmement souple. Les particuliers ont le choix entre le régime général qui prélèvera 34,5 % de la plus-value réalisée lors de la revente ou une taxation forfaitaire à hauteur de 6,5 % du montant total de la vente. Rappelons également que les œuvres d’art est l’un des rares actifs qui ne rentrent pas dans l’assiette taxable de l’ISF. Encore méconnus des sociétés, celles-ci peuvent défiscaliser 100 % du montant d’une œuvre d’art dans la limite de 5 pour mille de leur chiffre d’affaires et dans la limite de 20 % du prix de l’œuvre. Évidemment ce régime très avantageux a ses contreparties. Les œuvres doivent être celles d’un artiste vivant et être visibles du public pendant au moins cinq ans. Cela dit, l’interprétation est assez large et exposer une œuvre dans sa salle d’attente ou son hall d’accueil satisfait au critère d’exposition publique.

Décideurs. On assiste de plus en plus à l’émergence de fonds communs de placements diversifiant comme dans le vin. Qu’en est-il d’un fonds avec comme sous-jacent les œuvres d’art ?

A. D. L’idée est ancienne. Le premier FCP en art est probablement celui fondé 1904 par André Level. Cette association qui avait pour but de constituer une collection avec quelques amis, « La peau de l’ours », chacun versant 250 francs pendant dix ans pour acquérir des œuvres avec pour objectifs de jouir de leurs tableaux et de les revendre dix années plus tard. Cette affaire fut un échec cuisant. Non parce que les prix des œuvres de Picasso, Matisse, Gauguin ou Van Gogh avaient diminué mais bel et bien parce qu’ils avaient considérablement augmentés. Tous voulant racheter leurs propres toiles, les investisseurs devenu collectionneurs, se sont ruinés par attachement de leurs œuvres. Plus tard, Paribas a eu l’idée de créer un fonds semblable avec plus de 300 millions de francs. Le mauvais timing de vente a limité la rentabilité du fond qui resta néanmoins bénéficiaire. Le fond idéal serait fermé pendant une duré entre 3 et 7 ans avec une possibilité de l’alimenter avec le bénéfice des reventes de certaines œuvres. Pour revenir à votre question, c’est un sujet qui attire notre attention aujourd’hui.

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Décideurs

01 mai 2014

Un dessin sur deux est adjugé en dessous de 2 000 euros, souligne l’Institut du Patrimoine

La société de conseil en patrimoine, l’ Institut du Patrimoine, a rappelé à l’occasion du Salon du dessin contemporain Drawing Now Paris, l’intérêt fiscal des dessins. Ces derniers bénéficient en effet de la même fiscalité favorable que celui des oeuvres d’art. Leurs investissements ne sont pas assujettis à l’ISF et sortent intégralement de l’assiette taxable de l’ISF. Dans ce cadre, le cabinet de conseil rappelle le lancement, le 26 mars prochain de ce salon, première foire européenne exclusivement consacrée au dessin contemporain.

Du 26 au 30 mars 2014 près de 80 galeries internationales sélectionnées pour la qualité des feuilles qu’elles proposent, accueilleront plus de 20 000 visiteurs, collectionneurs, professionnels, amateurs d’art sur 2 sites le Carreau du Temple et l’Espace Commines.

« Un dessin contemporain sur deux est adjugé en dessous de 2 000 euros. Le marché du dessin contemporain procure de véritables opportunités pour les jeunes collectionneurs qui souhaitent débuter une collection », a précisé Arnaud Dubois, responsable du service Art.

Pour l’ Institut du Patrimoine, les oeuvres sur papier sont un véritable sésame pour les
collectionneurs aux budgets les plus modestes ou bien les jeunes amateurs d’art, leurs permettant de pousser les portes du marché de l’art. Le dessin est un excellent moyen d’accéder au travail des stars du marché de l’art contemporain à moindre coût tout en gardant l’espoir de faire des plus-values en cas de revente.

Le Figaro

04 mars 2014

Le dessin, un sésame pour pousser les portes du marché de l’art contemporain

Chaque année, à la fin du mois de mars, Paris devient la capitale mondiale du marché du dessin.

Arnaud Dubois, responsable placements art moderne et contemporain à l’Institut du Patrimoine.

Chaque année, à la fin du mois de mars, Paris devient la capitale mondiale du marché du dessin.

Pas moins de trois évènements mettent à l’honneur le dessin : le Salon du Dessin, le salon Drawing Now et le salon DDessin. C’est sans compter les ventes aux enchères de dessins anciens et modernes qui se tiendront chez Christie’s et les nombreuses expositions muséales consacrées aux dessins dont la fabuleuse Donation Florence et Daniel Guerlain au Centre Pompidou constituée d’un ensemble de 1.200 pièces.

Il semble qu’après l’engouement qu’à connu Paris pour la photographie c’est au tour du dessin de trouver ses lettres de noblesses.

Un marché abordable et prometteur.

Un dessin contemporain sur deux est adjugé en dessous de 2.000 euros. Le marché du dessin contemporain procure de véritables opportunités pour les jeunes collectionneurs qui souhaitent débuter une collection. Les oeuvres sur papier sont un véritable sésame pour les collectionneurs aux budgets les plus modestes ou bien les jeunes amateurs d’art, leurs permettant de pousser les portes du marché de l’art. Le dessin est un excellent moyen d’accéder au travail des stars du marché de l’art contemporain à moindre coût tout en gardant l’espoir de faire des plus-values en cas de revente.

La flambée du prix des oeuvres d’art contemporain incite les collectionneurs à se diriger vers de nouveaux marchés plus abordables avec souvent l’espoir de découvrir un nouvel Eldorado.

Une fiscalité particulièrement attrayante.

Les oeuvres sur papier sont considérées juridiquement comme des oeuvres d’art à part entière et par conséquent bénéficient intégralement de la fiscalité particulièrement avantageuse des oeuvres d’art.

D’abord elles sortent intégralement de l’assiette taxable de l’ISF.

Ensuite et en cas de revente, le vendeur dispose d’un choix non négligeable entre la taxation forfaitaire à hauteur de 6,5% du prix de vente du bien, et le régime général, avec l’imposition de la plus value à hauteur de 34,5% (19% + 15,5% de prélèvements sociaux) moins un abattement de 5% au delà de la deuxième année.

Après 22 ans de détention, les oeuvres d’art sont entièrement exonérées de la plus-value.

Bon à savoir

Quand la qualité est au rendez-vous, dessin ou pas, les prix sont (presque) toujours exceptionnels !

En 2012, un dessin du maitre italien de la Renaissance Raffaello Sanzio représentant une tête d’apôtre à été vendu 36,7 millions d’euros pulvérisant son précédent record, une ravissante tête de muse vendu pour 32,2 millions d’Euros en 2009.

Le CV de Arnaud Dubois

Responsable placements art moderne et contemporain, Institut du Patrimoine Après plusieurs années passées au sein de prestigieuses galeries d’art contemporain et sociétés de ventes aux enchères internationales, Arnaud Dubois est aujourd’hui responsable des placements en art moderne et contemporain au sein de l’Institut du Patrimoine. Conseiller en gestion de patrimoines artistiques, il répond aux différents besoins des particuliers et professionnels qui souhaitent se constituer un patrimoine artistique en vue d’une diversification patrimoniale.

Boursier.com

04 mars 2014

L’intégration des oeuvres d’art à l’ISF ne sera pas remit en cause, assure l’Institut du Patrimoine

L’intégration des oeuvres d’art à l’ISF ne sera pas remit en cause.

Les oeuvres d’art et d’antiquité connaissent une fiscalité spécifique. Ils font partie des rares actifs patrimoniaux à ne pas être assujettis à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), rappelle l’Institut du Patrimoine. L’article 885 I du Code général des impôts (CGI) prévoit que les objets d’antiquité, d’art ou de collection en sont intégralement exonérées de l’ISF.

Cette exonération des oeuvres d’art à l’impôt de solidarité sur la fortune a deux avantages : d’une part, le patrimoine artistique n’est pas déclarable à l’ISF ; d’autre part, les sommes consacrées à l’acquisition d’oeuvres d’art sortent intégralement de l’assiette taxable de l’ISF.

Un particulier disposant d’un patrimoine taxable de 1 350 000 euros doit donc régler 2 225 euros d’ISF par an. En achetant une oeuvre d’art à 50 000 euros, il est exonéré d’ISF. « Avec un gain de 2 225 euros par an, 4,45% du prix de l’oeuvre est financé tous les ans par sa réduction d’impôt », précise Arnaud Dubois, responsable du service Art.

« Dans un marché de l’art mondial où l’oeuvre d’art se déplace vers les lieux où la demande est la plus forte et la fiscalité la moins pénalisante, le différentiel de charges font de la France une place de marché extrêmement favorable pour ses opérateurs. » ajoute-t-il.

Selon l’Institut du Patrimoine, l’intégration des oeuvres d’art à l’ISF ne sera pas remit en cause. Cette mesure ne serait en effet pas à la hauteur des efforts demandés : la rentabilité fiscale serait très faible, à hauteur de quelques millions d’euros seulement.

Par ailleurs, les oeuvres d’art n’apportant pas de revenu, taxer les oeuvres d’art reviendrait à taxer la détention. Cette mesure inciterait les collectionneurs à ne pas acquérir des oeuvres d’art, ralentissant considérablement le marché de l’art en France.

De plus ajoute l’Institut du Patrimoine, le Fisc ne dispose d’aucun moyen sérieux pour apprécier la valeur des oeuvres d’art des contribuables : celui-ci ne saurait se baser sur aucun critère pour déterminer une assiette taxable.

Enfin, cela aurait pour double effet la fuite massive des oeuvres d’art à l’étranger, entraînant la décroissance du marché de l’art en France et le non retour des capitaux pour éviter leurs taxations à l’ISF.

Le Figaro

03 mars 2014

L’art chinois est-il un bon placement ?

Le 25 mars, l’évolution de la part de l’art chinois dans le marché de l’art moderne, a été le thème abordé par Arnaud Dubois, expert en art moderne et contemporain à l’Institut du Patrimoine, dans Intégrale Placements, avec Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur, sur BFM Business. Selon Arnaud Dubois, le marché de l’art chinois est un marché qui a connu une croissance colossale (plus de 8% en 2013), ayant créé des collectionneurs extrêmement ambitieux.

Chaque matin, Intégrale Placements, l’émission 100% placements présentée par Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur. Les meilleurs experts vous donnent les clefs pour faire fructifier votre capital sur BFMBusiness, première chaîne d’informations économiques en France. Retrouvez toute l’actualité économique et financière sur BFMBusiness.com.

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BFM

01 mars 2014

Les oeuvres d’art versus l’ISF

L’article 885 I du Code général des impôts (CGI) prévoit que les objets d’antiquité, d’art ou de collection sont intégralement exonérées de l’ISF. Cette exonération a deux avantages :

– le patrimoine artistique n’est pas déclarable à l’ISF
– les sommes consacrées à l’acquisition d’oeuvres d’art sortent intégralement de l’assiette taxable de l’ISF

Rappel :

Les personnes physiques dont le patrimoine dépasse 1 300 000€ sont redevables de l’ISF. Dès le dépassement de ce montant, la base taxable commence à 800 000€.
Exemple : Un particulier qui dispose d’un patrimoine taxable de 1 350 000€, doit payer 2 225€ d’ISF par an. En achetant une oeuvre d’art à 50 000€, il est exonéré d’ISF. « Avec un gain de 2 225 € par an, 4,45% du prix de l’oeuvre est financé tous les ans par sa réduction d’impôt », précise Arnaud Dubois, responsable du service Art de l’Institut du Patrimoine. «Dans un marché de l’art mondial où l’oeuvre d’art se déplace vers les lieux où la demande est la plus forte et la fiscalité la moins pénalisante,le différentiel de charges font de la France une place de marché extrêmement favorable pour ses opérateurs », ajoute-t-il.

Pourquoi l’intégration des oeuvres d’art à l’ISF ne sera pas remise en cause :

– Cette mesure ne serait pas à la hauteur des efforts demandés : la rentabilité fiscale serait très faible, à hauteur de quelques millions d’€ seulement.

– Les oeuvres d’art n’apportant pas de revenu, les taxer reviendrait à taxer la détention. Cette mesure inciterait les collectionneurs à ne pas en acquérir, ralentissant ainsi le marché de l’art en France.

– Le Fisc ne dispose d’aucuns moyens sérieux pour apprécier la valeur des oeuvres d’art des contribuables : il ne peut se baser sur aucun critère pour déterminer une assiette taxable.

– Enfin, cela aurait pour double effet la fuite massive des oeuvres d’art à l’étranger, entraînant la décroissance du marché en France et le non-retour des capitaux pour éviter leurs taxations à l’ISF.

Esteval

02 février 2014

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